31 janvier 2015 visite et test de fidélité pour Guenièvre Participants : Claude Rossi, Sylvain Somer, Denis Favre. Depuis 2013 ou nous avons découvert la suite de la galerie Guenièvre une hypothèse restait à confirmer : Une relation entre Guenièvre et un Pharaons était-elle possible ? Selon les légendes Arthuriennes et la topographie c’était plus que probable ! Claude et Sylvain voulant faire une visite aux Fées, je saisis l’occasion et leurs propose d’aller voir les fameuses galeries Vivianne et ses lacs ainsi que la forêt enchantée et dans la foulée aller voir ce coude de Guenièvre ou part une grosse galerie… Arrivé au parking, nous nous équipons en spéléo et mettons nos raquettes, du moins pour ceux qui en ont… car la piste de fond n’est pas tracée et l’épaisseur de neige est impressionnante. Une trace de skieur nous facilite un peu la tâche, mais la progression reste très fatigante. J’ai du mal à me repérer tant les arbres croulent sous la neige, tous mes repères ont disparus et je quitte le chemin forestier trop tôt sur la gauche. Le doute s’installe, je donne quelques coups de pelle en croyant reconnaitre l’endroit avant de réaliser mon erreur. Demi-tour et cette fois je reconnais le passage. Par moment on a de la neige jusqu’à la taille, et c’est trempé et ruisselant que l’on arrive devant le trou complètement recouvert de neige. Quelques coups de pelle vigoureux permettent d’aménager un replat et d’éviter de se faire ensevelir durant la nuit. Il est 11 du matin la descente peut commencer. Mes deux compères trouvent le gouffre plutôt agréable jusqu’au mouille cravate… Puis on arrive au vestiaire, les lacs, forêt enchanté, et enfin à ce fameux coude de Guenièvre. L’escalade ne pose pas de problème et nous décidons de commencer l’explo avant la topo pour bien comprendre les lieux. Après un premier ressaut de 4m on remonte un talus de glaise qui redonne au-dessus de l’escalade. Au plafond, nous laissons un départ glissant qui semble communiquer avec la suite de Guenièvre en aval. Nous restons dans la galerie principale de bonne dimension qui est malheureusement très glaiseuse. Nous avançons de 20 m dans un conduit très glissant suivis d’un replat avec une arrivée d’eau puis c’est fini, aucune suite n’est visible ! En fouillant on découvre finalement un petit boyau ou souffle un fort courant d’air. Pas moyen de forcer l’obstacle sans faire parler la poudre, et au-delà le conduit reste petit, surement à 4 pattes. Quelle déception ! La jonction semble assuré au vu du courant d’air, mais à quel prix ? Deux autres départs au bas de l’escalade sont forcés. Le premier est un méandre à mi-hauteur, il se rétrécit et semble rejoindre le gros conduit du dessus. Le deuxième est une faille étroite au sol qui donne sur un boyau très inconfortable qui deviens totalement impénétrable au-delà d’une étroiture sur bloc ou j’ai bataillé un moment, surtout au retour en marche arrière… Nous partons ensuite en aval de Guenièvre ou 3 petits bouclages seront fait Une fois la topo relevée, nous commençons la remontée vers 20h30 tout en faisant quelque images vidéo et photos. Nous ressortons à minuit, rassuré, il n’a neigé que 10 cm. Une petite bière à Vallorbe et c’est le grand retour a petite vitesse sur les routes transformées en piste Canadienne de moto neige… Denis