La réparation du treuil n'est pas autrement compliquée puisque la panne était due à un problème de fixation. En effet, après de nombreuses heures d'utilisation, les vibrations ont causé le desserrement de 3 petites vis maintenant la flasque de l'axe du tambour. Afin d'éviter que cet incident ne se reproduise, 2 grandes tiges filetées sont ajoutées sur le bâti du tambour, empêchant l'écartement du blocage de l'axe.

Pendant ce temps, dans le puits je m'occupe à miner un gros bloc menaçant, celui même qui provoquait un rétrécissement au-dessous du bouchon. Malgré sa taille importante, un tir suffira.

Avec ce minage, de gros morceaux de rocher sont allés rejoindre la base du puits. Mais pas d'inquiétude à priori, à ce niveau le sol étant plat, les cailloux n'iront probablement pas plus loin. C'est pour m'assurer de cet état de chose que je descends. Seuls 2 blocs ont poursuivi leur course, que je m'empresse d'ailleurs de ramener à la base du puits. Ici, j'en profite également pour retourner voir de plus près l'étroiture terminale. Cette fois, la tête au-dessus de l'étranglement, je me rends compte que ce passage étroit est plus conséquent que ce qu'il laissait entrevoir. Je vois 2 parois concrétionnées très rapprochées, rendant le franchissement impénétrable sur 2 mètres au minimum. Elles ont l'air de s'écarter ensuite pour laisser la place au vide, qui suppose un volume assez important d'après les cailloux qui s'écrasent plus bas ! Mais pour passer, il faudra plusieurs minages, de quoi s'occuper encore quelques heures... Par ailleurs, les conditions de travail ne s'annoncent pas des meilleures, l'argile est très présente depuis quelques mètres… Ce petit gouffre a donc l'air de vouloir défendre ardûment ses secrets, ce n'est pour nous qu'une simple formalité, en pensant à ce que nous avons déjà surmonté pour arriver jusqu'ici...