Pour Bertrand M, Denis, Ludo et Pierre, le but de cette explo sera de poursuivre l’exploration de la galerie Hector, vous savez, celle que nous avions rejoint par la galerie Guenièvre la dernière fois (cf. billet précédent).

10h00 du matin, la petite trappe de la Baume des Follatons se referme et nous commençons la descente des puits. Pierre, ayant oublié son descendeur, est contraint de descendre sur un demi-cabestan…

Une heure plus tard nous arrivons au vestiaire pour enfiler l’étanche, les bouées sont heureusement intactes. Puis s’enchaîne les passages : Epées, Vivianne, Beaudegamu, Guenièvre et la Forêt enchantée, Pierre découvre avec enthousiasme le kilomètre de nouvelles galeries découverte lors des 3 dernières sorties.

Arrivé au point de jonction Guenièvre – galerie des Grands Gours nous faisons une petite pause pour se restaurer.

14h00, on commence l’explo en topographiant à mesure car il faut franchir de profonds bassins…

Ça commence mal pour la topo car les deux PDA ne peuvent pas récupérer en même temps les infos du DistoX, comme nous l’espérions, ce qui aurai permis de faire le dessin à deux, un à la coupe l’autre au plan. Bon, de toute façon il manque un étui étanche pour le second PDA… alors faisons comme d’hab ! Mais la loi de l’emmerdement maximum s’acharne : Les appareils comme les topographes peinent à communiquer et se prennent quelques bains…

Après 3 visées seulement, pour se faire plaisir il est décidé de faire un peu de pointe avant la topo. Large de 3m et haute de 8m la galerie est superbe. Rapidement nous venons buter sur un long et profond lac… Et M… malgré la beauté des lieux nous aurions préféré un passage au sec !

La fin de l’explo ?

Certainement pas ! Pierre se jette à l’eau et part à la nage, nous le suivons quoi qu’un peu perplexe. 30m plus loin la rive opposée est atteinte, brrr… ça rafraichis ! Aie, le PDA sans sa fourre étanche était dans la poche de la combis...

La suite est de toute beauté avec une colonne stalagmitique blanche et ruisselante jusqu’au raz de l’eau du prochain bassin. Plusieurs gours ennoyés se succèdent jusqu’au bord d’une petite verticale qui nécessite de l’équipement. Au-delà, on distingue deux énormes galeries ainsi qu’un profond bassin.

L’équipe se divise en deux, Pierre et Bertrand poursuivent la topo tandis que Ludo et moi repartons chercher corde et spiterie au-delà de la galerie des Grands Gours. Nous en profitons pour explorer le labyrinthe de Camelot, à la recherche d’un shunt. Le passage est trouvé ! C’est de toute beauté, très aquatique et il nous faut cependant par moment nager. Nous avançons dans deux galeries parallèles de 1.5 x 3m par moment reliées par des failles transversales. Il y a des fossiles d’oursins, coraux, coquillages etc. de partout !

Nous rejoignons l’équipe topo et installons une corde dans le grand lac. Puis, nous poursuivons la topo à 3 tandis que Pierre file équiper la verticale au bout de l’explo.

Le puits ne sera pas descendu aujourd’hui. Il n’est que 20h00 mais tous ces va-et-vient aquatiques nous ont bien éprouvés et il nous faut encore ressortir  ; l’entrée des Follatons nous semble bien loin…

Le retour se fera par la galerie Excalibur et Arthur, pour changer. Ce parcours est un peu plus rapide mais nécessite d’être assez vigilant car le sol est glissant.01h00 du mat, nous voilà tous dehors dans la neige, il ne fait pas très froid, le vent qui souffle nous envoie quelques paquets de neige décrochée des arbres, l’ambiance est superbe !