Vendredi après-midi, nous nous sommes retrouvés près de l’entrée. Après une heure de reconditionnement, nous rentrons enfin par les Follatons sous un soleil de plomb : il fait beau, météo parfaite !

En chemin, nous croisons Ludo et Marc à la hauteur des fakirs, rentrés la veille.
Nous échangeons, puis reprenons vite la route ; l’objectif étant de se coucher tôt au bivouac et d’être en forme le lendemain pour passer le plus confort possible notre samedi en pointe.
On se lève de bonne heure et après un bon déjeuner, on reconditionne nos kits. On s’enfile dans nos Néoprène pour les 200m difficiles qui suivent le bivi, où s’enchaînent un mélange de passages bas et de flaques, suivi d’une zone très sale avant de retrouver une partie de Fangine plus agréable.
Après deux heures de progression, nous arrivons devant le terminus de 2015 : une strate du plafond effondrée obstrue la galerie déjà basse sur sa largeur et à droite un bloc désolidarisé obstruait un passage possible. 
Pascal réussit néanmoins à passer la lame, et à deux, chacun d’un côté, nous avons pu déplacer le bloc puis passer tout les deux. La galerie basse se poursuit sur une trentaine de mètres, puis sur un petit ressaut donnant sur des failles impénétrables : arrêt définitif de ce côté-ci.
Sur le retour, nous nous arrêtâmes vers le puit visité en 2020 et en face, pris d’un fort courant nous décidons de visiter ce boyau, cul de sac donnant sur une petite salle, malheureusement terminant aussi sur des fissures impénétrables.
Nous passerons une partie du retour à inspecter bien des recoins et nous retrouvons un courant d’air marqué 300m avant la jonction Zéphyr. Malheureusement, de trop gros blocs bloquent le passage pour l’instant. Nous finirons par l’exploration de deux petites jonctions avant la zone sale nous séparant du bivouac. 
Une nuit plus tard, on réempacte tout et on ressort bien reposés dimanche dans l’après-midi, après près de cinquante heures sous terre et bien du plaisir.

On y reviendra le week-end suivant pour escalader une petite cheminée de douze mètres qui domine une concrétion près du bivouac, arrêt sur petite salle de 6x8m sans suite.

Le retour nous permettra néanmoins de trouver trois départs à proximité pour de prochains séjours dans ce beau réseau.

Pascal Simon, Léo Poget