L’objectif de la journée est la poursuite de la galerie de Catacombes, là ou Denis et Bertrand s’étaient arrêtés lors de la dernière sortie. Nous rentrons tardivement dans le trou mais du fait de la relative proximité du secteur des Catacombes par rapport aux Follatons, nous ne pensons pas avoir besoin de faire une trop grosse sortie. Ça n’est donc que vers 10h00 que nous entamons la sortie. Le shunt du début des catacombes par le puits d’Erymanthe est atteint rapidement et quelques dizaines de minutes supplémentaires nous permettent de rejoindre le terminus.

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Progression typique dans les Catacombes

Nous faisons une pause à cette endroit afin de préparer le matériel de topo et nous restaurer. On attaque ensuite la topo et faisons 2 équipes. Bertrand et Sylvain vont poursuivre la branche de gauche que nous supposons être l’amont de la galerie de Nymphes. Denis et moi prenons la branche de droite. La galerie de gauche qui est l’aval logique de la galerie de Catacombes prend rapidement de dimensions plus que confortables. La galerie s’approfondi et atteint plus d’une dizaine de mètres de haut pour 2 à 3 mètres de large. La progression se fait partiellement en opposition. Le fond est occupé par de profond lacs. Moins d’une centaine de mètres après le début de l’exploration, la progression est stoppée non pas par une étroiture mais par les parois totalement verticales de la paroi, recouvertes d’argile qui empêche d’avancer en opposition sans prendre de risque. Impossible de descendre au fond de la galerie sans équipement et de toute manière les combinaisons étanches seraient indispensables. L’explo de ce secteur devra se poursuivre lors d’une future exploration avec les moyens appropriés. 

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Zone de gours dans les Catacombes

Du côté de la branche de droite, nous progressons dans une galerie aux dimensions plus restreintes, environ 1,5x 2,5 mètres de haut. La progression est confortable. Assez rapidement la galerie se sépare. Une branche basse sur la droite et un méandre sur la gauche. Nous optons pour le méandre et grimpons de quelques mètres. Les dimensions se restreignent et nous imposent un peu de souplesse. Nous devons grimper au sommet du méandre puis redescendre puis remonter. On sent la fin mais au bout de quelques dizaines de mètres, on reprend pied dans du confortable. Une galerie de 2 mètres de large par 1-2 mètres de haut fait suite au méandre. La topographie sur le PDA permet ici de montrer tous ses avantages et en consultant le squelette global des Fées on remarque que nous sommes tout prêt d’un nouveau bouclage. On est en effet presque sous la galerie Clochette. Notre exploration bute alors sur une haute faille qui marque la fin de la galerie jusqu’alors topographiée. Nous sommes obligés d’emprunter la faille sur la droite le côté gauche étant rapidement impénétrable. Une escalade en libre jusqu’au sommet de la faille ne montre pas plus d’espoir. Après quelques mètres, il nous faut vite perdre espoir. Les dimensions deviennent tellement exiguës que nous n’avons plus guères d’espoirs de jonction avec Secrète. Nous découvrons une petite galerie latérale sur faille juste au niveau du terminus. Je parviens à me faufiler en hauteur tant bien que mal mais c’est très étroit. Denis ne passera pas. Nous faisons une dernière visée afin de pouvoir faire le bouclage ultérieurement et e pars en repérage. Je dois enjamber un puits qu’il faudra descendre pour poursuivre l’exploration lors d’’une prochaine expé. Après quelques mètres je prends pied à la base d’une vaste cheminée. Je la remonte et débouche dans une vaste galerie. Du connus sans aucun doute. Nous avons jonctionné avec la galerie secrète, au niveau de la galerie de l’œil de Mouton. JE fais demi tout et rejoins Denis afin de regagner le début de notre topo, terminer l’explo de quelques bouclages et rejoindre Sylvain et Bertrand qui ont topographié plusieurs départs dans les Catacombes. Nous les retrouvons au niveau de la faille au fond de laquelle un bruit de rivière est nettement perceptible. Ils l’ont descendu et exploré mais ont rapidement buté sur un laminoir étroit et actif… Une autre galerie a été explorée sur plus de 150 mètres sans atteindre de terminus.

On décide alors de ressortir et poursuivre les explos lors d’une prochaine sortie. Sans forcer l’allure nous regagnons la lumière du jour, ou plutôt de la nuit en moins de 2h. Les récents aménagements des Follatons n’y sont pas pour rien.

Nous finissons la sortie comme bien souvent au pub de Vallorbe.

Ludovic