On a beau se lever tot pour un dimanche, on n'entre dans le trou que vers midi. Finalement c'est pas très loin mais avec le perfo, les cordes statiques et dynamiques, les etriers, les dégaines, la quaincaillerie, les kits sont plutot lourds et volumineux..

Arrivés sur place, on se rend compte qu'il y a bien 30m à grimper au lieu des 15-20m annoncés, sauf à partir de dessus l'énorme bloc au niveau du col, mais là il y a un toit d'au moins 1m50 à franchir! Et même ailleurs, ca reste surplombant.. Finalement on repère une vire qui part d'en face, au niveau du bébut de la galerie Celeste, et qui fait le tour de la salle. Ca à l'air plus simple par là! On avait pas vraiement prévu le matos pour ca mais en bricolant ca devrait le faire.. Après environ 3h à équiper cette vire en équilibre instable à 35m du sol, à tailler des marches dans une petite couche de glaise ou à se suspendre à des embryons de concrétions pour penduler et grapiller quelques dizaines de centimètres pour le point d'après, on arrive finalement à faire le tour de la salle et à prendre pieds sur les pentes instables qui mènent au début de la galerie. Qui y va en premier? Allez honneur aux jeunes.. Luc passe le coude qui marque le début de la galerie.. mais là, pas grand chose.. la faille se referme environ 10 mètres après le coude. Il y a juste un petit boyau latéral à explorer, je rampe sur 5m environ mais ca se referme de plus en plus.. Tant pis. Ca ne peut pas être le jackpot à tous les coups!

On décide donc de tout déséquiper, et pendant que Luc y travaille j'en profite pour aller visiter la galerie Celeste que je ne connaissais pas. Il ne reste plus qu'à grignotter un bout et à prendre le chemin du retour. On en profitera pour remplacer la corde tonchée au goulet des aveugles.

Sortie vers 23h15 juste à temps pour arriver avant la fermeture du pub pour la bière traditionnelle, avec option panini cette fois. Allez on rentre maintenant, il faut aller travailler demain..

Par Bertrand Montreuil et Luc Rebert.