C'est donc équipés de pied en cap que nous arrivons sur le parc des Follatons, prêt à s'engouffrer dans les profondeurs du Crêt-Cantin...

Pierre ouvre la marche, suivi de Claudal. Seb et le Millepattes essayent de suivre!

En descendant le P7 en suivant le Cayenne, je constate que la petite arrivée d'eau donne déjà pas mal! Puis en arrivant en tête du puits de la Douc he, je m'aperçoit avec l'éclairage de Claudal qui me précède qu'un magnifique lac occupe quasi tout le fond du puits! Pour franchir cet obstacle sans prendre son bain; Claudal pendule au bout de la corde jusqu'a ce qu'il parvienne à agriper la main-courante en face et y attacher le bout de la corde heureusement assez longue, pour que les suivants puisse passer au-dessus des flots!

Le Millepattes n'étant pas encore habitué à cette nouvelle manière de franchir l'obstacle; constatant pour la première fois une telle quantité d'eau à cette endroit, préfère prendre pied sur le bout de plage restant, avant d'attaquer la suite...

Apercevant quelques prises le long de la paroi droite, le Myriapode dépose son kit et se lance sur cette pseudo vire improvisée et réussi à arriver à bon port sans faire le grand saut!

Pendant ce temps, Seb arrive en bas du puits et je lui propose de me faire passer les kits via la corde, afin de ne pas les tremper; ceci réglé, je mousquetonne les deux kits derrière moi et guide Seb le long des prises que je viens d'emprunter...

C'était quasi dans la poche, lorsque un juron, immédiatement suivi d'un sinistre "plouf" retentit!

Et voilà mon Seb au milieu de la mare, planté jusqu'au haut des cuisses! ;-) La descence et les bons usages m'interdisent de relater ici mots pour mots le chapelet que viens de réciter mon collègue qui se trouve déjà sitôt le matin, avec les deux bottes pleines à souhait et trempé jusqu'au slip!

Ah, je crois que là, c'est mal parti pour la journée! Mais je lui fait: Comme on va faire de la topo; tu as pris du rechange dans ton kit, donc c'est pas si grave, dans le Graal, ont va de toute façon se mouiller, alors ont se changera une fois à pied-d'oeuvre...

Cela semble avoir réussi à le convaincre, car dès lors, nous reprenons la descente...

Au départ du goulet des Aveugles, je m'occupe à détourner un petit ruisseau qui a eu la mauvaise idée de suivre le même chemin que nous et qui n'aurais pas manquer de nous remplir l'encolure lors de la remontée, assez restreinte, du dit goulet!

Cela réglé, nous attaquons le P37, puis enchaînons celui de la Cathédrale, ou là, le bruit de cascade commence à se faire entendre... Pierre et Claudal sont toujours là, ils nous attendaient, pensant même que nous avions déjà fait demi-tour!

Au fond de cette Cathédrale, l'ambiance et les bruits de cataracte rappels étrangement un célèbre "6 septembre 2008" date de la jonction, ou le retour fut assez mémorable!

Pierre réalise bien que la suite ne sera pas vraiment une partie de plaisir et que l'on ignore, à ce stade, ce que cela donne du côté du Terminal qui est le point bas du réseau à cet endroit...

Continuer est possible, mais si le terminal se remplit alors que nous serions au-delà, notre retraite serait coupée pour bien des heures, voire un jour ou deux!

Un sondage est donc lancé dans la troupe, afin de prendre, ensemble la bonne décision...

Pour Seb, qui a déjà fait "trempette" l'affaire est réglée!

Le Millepattes, qui a déjà "goûté" à une remontée des puits sous un déluge, hésite un peu. C'est la moindre des choses!

Claudal semble ni pour ni contre, bien au contraire!

Et, finalement ,Pierre, constatant que sous la trèmie du fond de la salle, il n' y aurait, à nouveau, pas besoin de mettre une pièce pour le "lavo-matic", ce ne serait pas l'idéal d'arriver trempe comme une soupe pour démarrer une topo dans des conditions décantes!

Le plenum étant atteint, décision est prise de renoncer; une raclette dans le cabanon du Millepattes fera tout aussi bien l'affaire!

Seb, soulagé, attaque la remontée suivi du millepattes, Pierre et Claudal, ferme la marche en se partageant une poignée pour les deux, Pierre ayant une partie du matos vertical plus bas dans le réseau...

En remontant le p37, Seb à la surprise de rencontrer Christian Pauli et Joël Scheuner qui descendaient à leur tour terminer un bout de topo en rade depuis quelques temps!

Apprenant la bonne nouvelle, le duo décide, illico, de faire demi-tour!

C'est donc à six que nous poursuivons la remontée, alors, forcèment, il y a un peu d'attente au bas du puits de la Douche, ou cette fois, Sebo traverse le lac sans faire naufrage!

Mais l'attente, au bas du puits si bien nommé, fait que nous bénéficions déjà d'un bon prélavage!

remonter les puits le matin, ou après 12 heures sous terre, c'est l'eau et le vin, constate le myriapode qui remonte à belles enjambées!

A 11 heures, tout ce petit monde est déjà dehors et va se changer au parc...

2 partent au village acheter des pommes de terre et du fromage; pendant que le reste de la troupe s'active, qui à nettoyer le matos, qui a mettre le couvert dans le cabanon, prendre l'apèro et se retrouver tous les six autour d'une tablée à la bonne franquette... un peu le bis-repetita d'une précédante expé avortée deux ans auparavent!

                                                                                                                       Le Millepattes.