Journal du Groupe d'Exploration aux Fées - Mot-clé - SecrèteLe Groupe d’Exploration aux Fées (=GEF) est une association informelle de membres des clubs de spéléologie de Lausanne, Cheseaux, du Nord Vaudois et de Genève. Leur but est de contribuer à l’exploration scientifique du réseau des Grottes aux Fées de Vallorbe.2024-01-15T13:18:23+01:00Groupe d'Exploration aux Féesurn:md5:7315d923621aa667156147959e98484aDotclearLes secrets de la galerie… Secrète !urn:md5:6b924c7e4d2a1f7833e73973a84ca6d52012-08-25T00:00:00+00:002014-03-24T21:12:02+00:00AgamemnonExplorationsSecrèteEn ce dernier week-end des vacances scolaires, pas de repos pour les braves ! En effet, Claudal et Pierre rejoignent leur paradis Féérique, le temps d’une dernière exploration avant le passage à l’automne ; dans l’intervalle ils n’ont plus d’autres disponibilités.
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Comme ces jours-ci la météo est capricieuse, nous ne prenons pas le risque de nous aventurer dans les zones critiques, c’est donc au dernier moment que nous décidons de nous rabattre dans un secteur hors danger, celui d’Erymanthe.
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Ce dernier, forme avec la galerie Secrète et la galerie Clochette, une boucle latérale vers la fin de la galerie des Lacs. L’endroit est en cours d’exploration par le tandem Seb & Millepattes, mais comme l’un se remet gentiment d’un accident et l’autre d’ennuis de santé, cela veut dire qu’ils ne seront vraisemblablement pas de la partie cette année. En attendant, c’est avec leur bénédiction que nous allons poursuivre leur zone.
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Il est 08h45 lorsque nous pénétrons dans la baume des Follatons. Pour une fois, nous décidons de laisser la porte ouverte. En effet, d’une part cela va permettre aux innombrables moustiques qui squattent l’entrée, de pouvoir s’échapper, mais aussi, cela va créer un petit courant d’air fort apprécié, notamment dans la galerie du Graal où l’on a tendance à s’échauffer.
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A 10h45 nous sommes déjà à bottes d’œuvre dans le secteur convoité. Quelle plaisir d’avoir pris si peu de temps en déplacement, alors qu’habituellement il faut compter 4 heures en moyenne pour nous rendre dans les zones éloignées. A peine à 2 heures de l’entrée, le secteur d’Erymanthe est actuellement l’endroit le plus proche pour faire de l’exploration, c’est presque un privilège…
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Pour la suite des opérations, nous avons 3 possibilités, mais sur les conseils des connaisseurs nous allons poursuivre une petite galerie qui s’échappe en rive droite, une trentaine de mètres avant le puits-cheminée d’Erymanthe.
Mais pour commencer, un peu en avance sur l’horaire, nous effectuons la pause du repas de midi, histoire de faire le plein de réserves. Après quoi, nous entrons dans le vif du sujet.
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Après 8 mètres de parcours, un carrefour se présente déjà. Nous laissons ici le départ d’une galerie supérieure afin de poursuivre le couloir principal. De belles petites lames d’érosion garnissent le sol, qui ne tarde pas à se fendre d’un surcreusement étroit et impénétrable. La galerie se rétrécit ensuite puis part en profondeur, nous obligeant à faire quelques pas de désescalade. Malheureusement, à peine 25 mètres après le dernier carrefour, nous devons stopper face à un méandre étroit, plongeant à perte de vue. Un petit courant d’air est bien présent, mais visiblement, il n’y a que lui qui peut passer !
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De retour au carrefour, nous empruntons la galerie supérieure qui démarre au sommet d’un petit ressaut de 2 mètres. Avec 4 x 1 mètre de section, c’est à quatre pattes que nous poursuivons. Les dimensions s’amenuisent au-delà, mais heureusement, nous débouchons rapidement dans une grande galerie. Avec une section de 5 x 2 mètres, la surprise est agréable, d’autant que le sol n’est pas en reste, un mélange argilo-sablonneux séché.
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L’amont de cette nouvelle galerie ne peut se suivre que sur une dizaine de mètres, où les sédiments accumulés jusqu’au plafond ont eu raison du conduit. En revanche, l’aval file gaiement au nord-est, alors ça roule !
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Rapidement, nous arrivons sur une sorte de promontoire avec un point de vue assez grandiose :
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En face, la grande galerie se poursuit honorablement avec des dimensions moyennes de 4 x 7 mètres, tandis qu’en contrebas sur la gauche, une belle terrasse intermédiaire et concrétionnée est aussi le point d’arrivée d’une galerie latérale. Après avoir pris pied sur la plateforme de calcite, où de belles stalagmites se sont érigées, nous décidons de faire quelques mesures dans la galerie latérale.
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De dimensions plus restreintes, environ 3 x 1 mètre, cet affluent devient rapidement argileux, et après une dizaine de mètres un gros bloc barre la route, nous obligeant à le contourner. Ici nous marquons le pas, car une bonne et une mauvaise pensée nous viennent à l’esprit.
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La mauvaise, c’est que cela fait presque une centaine de mètres que nous topographions en suivant des traces… et la bonne, c’est que dorénavant il n’y en a plus ! Nos prédécesseurs se sont laissé généreusement attirer par le souffle de l’inconnu, alors c'est bien dommage pour nous, la saveur de la découverte n’a pas le même goût... et encore moins celle de la topo !
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10 mètres plus loin, toujours à quatre pattes sur des sédiments argileux, un nouveau carrefour se présente. A droite, la galerie devient plus spacieuse et propre et comporte des petits lacs, tandis qu’à gauche, l’argile est toujours présente dans une galerie d’environ 1,5 mètre au carré. Nous effectuons une visée de par et d’autre, pour bien marquer les directions de fuite, puis nous revenons au carrefour principal afin de continuer la grande galerie, baptisée pour l’occasion : galerie des Seconds.
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Cette grande avenue a grossièrement un profil en forme de trou de serrure, et il nous semble plus simple de progresser directement au fond, plutôt de rester sur un semblant de vire à mi-hauteur, comportant également de nombreux rochers coincés dans la partie supérieure du surcreusement. Après un petit pas de désescalade, nous parvenons sans peine au niveau de base de la galerie. Il n’y a par ailleurs pas de traces devant nous, donc tout baigne dans le meilleur des mondes !
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Bien que la galerie soit haute de 7 à 8 mètres, nous avançons toujours à la base du surcreusement, dont la largeur varie de 1,5 à 2 mètres. L’argile est omniprésente, mais comme la galerie n’est pas trop humide, ce n’est pas autrement gênant. Après 25 mètres d’un parcours agréable, un petit obstacle haut de 3 mètres nous barre le chemin. Qu’à cela ne tienne, en 2 temps et 3 mouvements (enfin pour certain…) le mur est franchi.
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Pour la suite, la galerie est toujours aussi haute, mais le niveau où nous progressons est plutôt tourmenté. En effet, pour avancer il nous faut jongler entre des creux, des crêtes d’argile glissantes et des orifices qui trouent le sol ; ces derniers correspondent à des regards sur un surcreusement profond et large d’une quarantaine de centimètres, qui nous accompagne à un niveau inférieur.
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Bientôt, les dimensions se réduisent sensiblement, puis nous arrivons à un nouveau carrefour. A droite, bien cachée derrière un rocher, une petite galerie ventilée se détache, nous laissons une marque topo dans un coude 5 mètres plus loin.
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Devant nous, un étranglement au sommet d’un petit talus nous oblige à ramper sur quelques mètres, puis le plafond se redresse un peu, mais pas encore suffisamment pour nous tenir debout. C’est là, au niveau d’un élargissement, que nous décidons d'arrêter l’explo et la topo. La suite se présente sous la forme d’un laminoir assez propre de 4,5 x 0,9 mètre, mais nous n’en sauront pas plus pour aujourd’hui. Etant donné qu’un bon courant d’air est présent, cela laisse supposer encore des belles découvertes…
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Nous revenons alors dans le secteur d’Erymanthe, où nous avons déposé notre matériel. Il est 18h45, cela fait donc 8 heures que nous avons quitté l’endroit. Nous rangeons nos affaires et mangeons encore un dernier petit morceau avant d’attaquer le retour. A ce sujet, je me rends compte que c’est toujours pareille, la même histoire qui se renouvelle à chaque sortie…
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En effet, après avoir passé bon nombre d’heures à topographier dans la froidure des Fées (5° en moyenne), souvent nos estomacs crient « famine » au moment de revenir à nos sacs. Alors forcément, on ne peut s’empêcher de se goinfrer avec le solde de notre pic-nic, en ingurgitant au passage quelques bouchées supplémentaires… Ma foi c’est bien normal, on a faim donc : on mange !
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Pourtant, on le sait bien qu’on va devoir fournir encore quelques efforts avant de ressortir du trou, donc le trop plein dans l’estomac qui peinera à digérer, ah bah ça va nous le faire savoir d’une façon ou d’une autre ! Et au moment où les symptômes se manifesteront, on se dira d’un ton agacé :
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<span style="color:#FFFF00;"><strong>- Mais quel c… mais pourquoi ai-je mangé autant ? </strong></span>
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Bref, à part quelques tourments d’estomac, rien d’autre à signaler sur le chemin de la sortie.
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Il est seulement 21h45 lorsque nous sortons du trou, soit un TPST de 13 heures. C’est un peu moins que la moyenne, tout simplement parce que les faibles déplacements nous ont épargnés du temps.
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Avec 188 mètres de topo, le développement du réseau passe maintenant à 17'539 mètres.Galerie Secrète. La dure reprise du tandem...urn:md5:9b02b357bf16f9b099a8772b32aaa63a2011-10-29T00:00:00+00:002014-03-24T21:12:02+00:00MillepattesExplorationsErymanthePhotosSecrèteNous avons rendez-vous dès 08.00 heure sur le parc des Follatons..
Soit: Sébastien et le Millepattes, ou nous retrouvons Pierre et Claudal, déjà quasi prêts à s'embarquer pour une nouvelle aventure dans le monde secret des Fées. Le duo de choc, Pierre et CAD étant prêts à partir aux confins du réseau ouest ( Labyrinthe des éclaireurs ) nous nous séparons, dès lors avec très peu d'espoir de se revoir ce week-end, vu l'étendue du réseau et des temps de parcours!
Nous avions prévu, quand à nous, de retourner dans le secteur Erymanthe, ou nous avions réalisé une boucle entre Secrète et Clochette déjà en début d'année, mais ou de nombreux départs restent encore à topographier.
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A 08.45 heure, nous refermons la porte derrière nous et enchaînons la cascade de puits, pour parvenir, 45 minutes plus tard, à la base du dernier; ou, nous sommes encore bien loin du but à atteindre...
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En effet, ce n'est que vers les 11 heure, que nous parvenons à destination, ou nous déballons tout le matériel nécessaire à reprendre notre tâche...
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Millepattes retrouve ses deux derniers points topo marqués et reprend la mesure, afin de retrouver celle-ci dans les derniers relevés et confirmer ce nouveau départ de galerie.
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Seb reprend sa plaque topo et démarre son croquis... Au bout de quelques visées, la faim nous rappelle qu'il est midi et qu'il est l'heure de passer en "cuisine"; en effet, nous avons prévu chacun un lunch chaud, qui avec de la purée de pomme de terre et boulettes de viande et un bouillon de nouilles chinoise pour l'autre...
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Requinqués, nous reprenons l'ouvrage et continuons nos relevés dans une galerie légèrement descendante, plus ou moins direction est, mais qui commence à se barder de pertes des deux côtés et même à travers le plancher! Seule une d'entre elle est pénétrable sur une dizaine de mètres en rampant à l'horizontale dans un joli boyau régulier,dont le fond est tapissé d'argile mais se terminant par une rupture de pente débouchant dans une faille impénétrable.
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<center><a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/59.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/59.jpg" width="200" alt="" /></a></center>
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Un peu après, notre galerie devient remontante et bifurque sur la gauche, à main gauche, un laminoir bas, mais assez large est également pénétrable en rampant et donne également sur une fissure qui, elle ne l'est plus!
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<center><a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/60.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/60.jpg" width="200" alt="" /></a></center>
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<center><a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/62.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/62.jpg" width="200" alt="" /></a></center>
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<center><a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/63.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/63.jpg" width="200" alt="" /></a></center>
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<center><a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/64.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-10-29/64.jpg" width="200" alt="" /></a></center>
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Nous reprenons donc la galerie principale et remontons un fort plan incliné, plutôt glissant, qui nous amène sur un promontoire ou quelques belles concrétions ornent l'endroit, la galerie se poursuivant dans des dimensions beaucoup plus modestes qui nous compliquent un peu les conditions de travail.
Quelques gourds ornent le fond, nous obligeant à quelques enjambements, si l'on veut rester plus ou moins secs, vu que, dès lors, nous travaillons à quatre pattes!
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Peu avant la fin du pénétrable; un plancher stalagmitique suspendu au-dessus d'un entonnoir, nous démontre qu'une vidange des sédiments à eu lieu par une perte sous-jacente et que la calcification de surface s'est retrouvée suspendue et semble tenir ainsi qu'a un fil... Alors Seb. pas de mouvement brusque en te retournant, ce serait dommage d'entendre un grand patatras qui signifierait que l'on a saccager l'endroit!
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Peu après cet endroit, la galerie bifurque à droite, mais devient impénétrable par la suite...
Toute cette galerie est donc absorbée par les nombreuses pertes qui la jalonnent et ont donc coupé court à son allongement, puisque l'eau pouvait facilement la quitter pour rejoindre un étage inférieur qui, pour le moment, nous est encore défendu par l'étroitesse de ses accès...
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Un peu déçus de n'avoir qu'une cinquantaine de mètres de première à nous mettre sur le papier aujourd'hui; nous décidons de rassembler nos affaires et de remonter par la partie amont de Secrète, afin de choisir laquelle des trois prochaines galeries nous attaquerons la prochaine fois...
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Finalement, nous décidons d'aller dans l'ordre logique, soit d'enfiler la prochaine à droite depuis le carrefour Clochette-Secrète qui nous dévoilera ses trésors lors de notre prochaine incursion!
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En effet, n'ayant pas pratiqué depuis belle lurette; nous jugeons prudent de nous en tenir là pour aujourd'hui et de plier bagage avant que la fatigue nous accable; car c'est encore 4 heures d'efforts qui nous attendent avant de revoir le jour, ou plutôt la nuit étoilée qui nous attendra d'ici-là!
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Nous reprenons la direction du collecteur principal via Clochette, afin de récupérer deux pastilles topo, oubliées là ce printemps lors du contrôle topo qui avait dû être fait suite à nos soucis de disto lors du premier parcours. l'humidité a eu le temps de faire son oeuvre sur les petites attaches de chanvre qui cédaient comme du carton mouillé... Heureusement que nos cordes spéléo ne sont pas faites de cette matière, car nous serions déjà morts!
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Une fois la galerie des Lacs rejointe, c'est le début d'une longue marche pour rejoindre la salle du Col , redescendre les Errants, ou pour une fois, mon collègue n'a pas erré, puis de franchir le Terminal, afin d'enfiler Merlin, redescendre sur Pinpin et s'arrêter un instant devant l'entrée du "Corridor des réjouissances" J'ai surnommé par là la galerie du Graal qui nous ramène à la base des puits!
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Là, après s'être équipé, le Millepattes s'attaque tant que faire se peut à la remontée des puits, suivi par Seb dès le 1er fractionnement franchi... Le rythme des deux premiers puits est encore potable; mais au fur et à mesure que les verticales s'additionnent ce rythme devient "larvaire" surtout pour le Millepattes, qui, contrairement à son éclairage, est, lui, vraiment au bout de ses accus!
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Seb aura même pitié de lui au puits Cayenne et aura la bonté de remonter en se coltinant les deux kits! Ces quelques kilos en moins compte beaucoup lorsque l'épuisement menace et libère les quelques watts nécessaires à retrouver un rythme plus normal et atteindre enfin le sommet!
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Merci Sébo du coup de pouce :-)
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il est déjà 20.00 heure lorsque nous sommes dehors, mais cela fait déjà longtemps qu'il fait nuit, vu la saison, par contre, la température est très douce et permet de nous changer dans d'agréables conditions... Merci l'été de la Saint-Martin!
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le Millepattes.Re-Topo de la boucle Secrète-Clochetteurn:md5:13cce68806093903287789e9159db9332011-04-23T23:00:00+00:002014-03-24T21:12:02+00:00Sébastien PittetExplorationsPhotosSecrète<p><ins>Le contexte</ins>:
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Un des grands thèmes de la spéléologie est sans conteste de documenter le monde souterrain. Cette approche scientifique demande de la rigueur, patience et …résistance au froid, surtout quand il s'agit de mesurer les galeries, dessiner tous les détails en plan et en coupe.
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Lorsque les réseaux souterrains sont étendus, comme c'est le cas du Réseau des Fées, il est particulièrement difficile de conserver une excellente précision. Les faibles pourcentages d'erreurs finissent pas s'accumuler et … de petites erreurs peuvent conduire à de grands décalages.
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Récemment, les membres du GEF ont pointé du doigt une erreur importante qui a imposé la vérification complète des équipements de mesures, ainsi qu'une nouvelle sortie de relevés, de façon à pouvoir corriger l'erreur.</p> <p>C'est pour cette raison que ce blog est resté bien muet durant les dernières sorties : nous devions être certain de pouvoir garantir une bonne précision lors de notre prochaine incursion.</p>
<p>Il faut également mentionner que la dernière tentative d'accès au réseau s'est terminée trop rapidement : l'équipe a abandonné en raison des dangers liés à l'eau.
La pluie avait fait fondre une partie du manteau neigeux.</p>
<p>Ce 23 avril, toutes les conditions étaient remplies pour atteindre le succès. L'instrument de mesure électronique venait d'être étalonné et nous emportions un jeu d'instruments analogiques pour confirmer chacune des valeurs.</p>
<p><ins>Objectif </ins>:
Nous devions impérativement réaliser une boucle topo complète, via la jonction des galeries Secrète et Clochette et terminer avec une erreur minimale. Une fois de retour en surface, les données seront transmises à notre dessinateur. Elles seront d'une grande aide pour valider la précision du dessin et pourront être utilisées comme base pour la suite de l'exploration.</p>
<p><ins>Alors, alors ?</ins>
Ce matin-là, Vivien et Sébastien arrivent près de la baume des Follatons à 09h30. Une fois le carnet de présence remplit, nous amorçons la descente des puits d'accès. Au bas du puits de la Peur, nous descendons la boîte aux lettres. Là, sans surprise, nous pouvons voir les effets de la sécheresse de ce printemps : la rivière Changelin est presque à sec.
Sacré avantage pour nous, qui passons facilement le Mouille-Cravatte !</p>
<p>La galerie du Graal reste bien boueuse par endroits, surtout une fois dépassé le méandre du Myro. Le traditionnel lac est toujours présent mais avec l'habitude, se révèle un obstacle franchit rapidement.
Un brin de toilette plus tard, nous marchons en direction de notre objectif.</p>
<p>Durant le chemin, Sébo réfléchit déjà au parcours idéal. Devrions-nous plutôt démarrer depuis Clochette ? Ou depuis Secrète ? Faut-il débuter ou finir par le passage boueux ?</p>
<p>Au final… la décision est vite prise : en effet, nous sommes passés tout droit devant la galerie Secrète, sans même en apercevoir le départ ! Galerie Secrète… la bien-nommée !</p>
<p>Du coup, une fois le pic-nic englouti, nous démarrons notre travail d'arpenteur depuis la Galerie Clochette. Quelques visées plus loin, nous en profitons pour visiter le puits/cheminée d'Erymanthe, puique Vivien n'est jamais venu en ces lieux. Nous repartons dans la galerie Secrète : le plafond finit par s'abaisser et nous sommes de retour dans les grandes galeries.</p>
<p>Vivien commence à sentir le froid le gagner. Il s'agit de prendre une décision : faut-il stopper là… ou faire un effort et poursuivre ?</p>
<p>Nous décidons de tirer à profit le profil des grandes galeries : les visées sont longues. 17m, 20m, à ce rythme-là, nous arrivons vite à notre point de départ !
Et il faut songer au départ, car le trajet vers la sortie est assez long. Un verre de thé, un morceau de choc et nous regagnons la base de puits. C'est à 21h30 que nous respirons l'air frais de la nuit, après 12 heures d'expédition.</p>
<p><ins>Mais… alors ? Cette topo</ins> ?</p>
<p>Le lendemain, Sébo retravaille les données. On compulse, on saisit et … verdict : la précision est de mise !</p>
<p>Notre boucle totalise 470m. et nous finissons très proche du point de départ (1.23m.). Ce résultat est dans la tolérance.
Nous avions droit à 0.78% d'erreur et nous finissons à 0.26% (en 3D).</p>
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<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-04-23/boucle_23avril2011_filledpolygons.png" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2011-04-23/boucle_23avril2011_filledpolygons.png" width="200" alt="résultats" align="center" /></a>
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Topo Galerie Secrèteurn:md5:021bf88f068427aa66943ab0f8b2453f2010-09-12T20:07:09+00:002014-03-24T21:12:02+00:00MillepattesExplorationsPhotosSecrète<p>Départ surprise, ce matin là pour le Millepattes qui a eu confirmation seulement la veille; que la grande expédition serait pour ce samedi!</p>
<p>Sébo débarque à 07.00 heure avec les croissants et l'on peut s'équiper au chaud tout en buvant le café.</p>
<p>Un petit détour par Ballaigues s'impose, mon co-équipier ayant oublié ses... Thermos!</p>
<p>A 08.00 heure nous sommes au parc des Follatons pour terminer notre équipement et 08.35 heure, sera l'heure indiqué sur le carnet de présence; au moment de s'engouffrer sous terre pour une bonne journée bien fatigante!</p> <p>L'eau se fait bien plus discrète aujourd'hui; le lac au fond du puits de la douche a disparu pour refaire place à la fange habituelle, mais de ce côté là; ce n'est qu'une mise en bouche comparativement à ce qui nous attend plus bas!</p>
<p>En effet, après la trémie du fond de la cathédrale, le méandre Blanche glaise se trouve être un infâme boyau rempli de boue liquide, dans lequel il faut ramper pour parvenir à la lucarne du puits terminal! Notre moral en prend déjà un coup!</p>
<p>Une fois en bas, nous déséquipons le matériel vertical et enfilons la suite; un peu allégés... La galerie du Graal devient, elle aussi, toujours plus "accueillante" avec ses nombreuses laisses de boues liquides et de lacs nous compliquant la progression si l'on veut rester plus ou moins secs pour la suite du parcours!</p>
<p>L'habituel détour par les Épées et de rigueur si l'on veut retrouver notre splendeur, puis, go, direction le terminal; ou l'on constatera que la petite crue d’il y a deux semaines, n'a pas fait bouger le niveau du lac qui trône au détour de la galerie...</p>
<p>Une petite pause est prise aux bas des Errants, le Millepattes trouvant l'endroit plus confortable que les rochers du Terminal!</p>
<p>Ensuite de quoi, le passage du Col nous redonne quelques bouffées de chaleur avant de redescendre se connecter sur la galerie des Lacs pour une bonne tracée d'environ 600 mètres avant de parvenir à l'embranchement à atteindre...</p>
<p>Sitôt passé la salle Mégabloc, nous trouvons le départ de la bien nommée galerie Secrète sur notre droite, bien camouflée derrière un magnifique massif stalagmitique!</p>
<p>Nous pouvons, dès lors nous installer un petit camp de fortune pour y déballer tout le matos et se préparer à l'ouvrage...</p>
<p>Le départ du dessin étant au 400ème, et notre réglette ne comportant pas cette échelle: nous décidons, que finalement, nous travaillerons avec celle au 200ème en divisant chaque mesure par deux! Cela à l'air d'un détail insignifiant; mais pris à froid dans les brumes matinales, cela nous a fait perdre de précieuses minutes de réflexion, dans un monde ou le temps n'a plus cours, ou presque!</p>
<p>Pendant que Sebo se change pour être au sec, le Millepattes prépare ses points topos pour les premières mesures de la galerie qui démarre dans les 7 mètres de large pour environ 1,5 mètre de haut.</p>
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<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/2.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/2.jpg" width="200" alt="" /></a>
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<p>Entre deux étapes, quelques photos sont prises afin de ressortir avec quelques souvenirs de beaux décors!</p>
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<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/4.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/4.jpg" width="200" alt="" /></a>
<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/10.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/10.jpg" width="200" alt="" /></a>
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<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/varves.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/varves.jpg" width="200" alt="Varves découvertes" /></a>
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<p>Puis, à une trentaine de mètres du départ, un bruit d'eau intrigue le Millepattes, qui va voir de quoi il en retourne...</p>
<p>Derrière un gros bloc, se trouve une large vasque d'environ 3 mètres de profond et d'environ 4 mètres de diamètre, au fond de laquelle une large flaque occupe quasi toute la surface... A la verticale de cette marmite, une cheminée, un peu moins large, mais affichant tout de même 28,5 mètres de hauteur totale déverse un ruissellement continu qui alimente la gouille avant de disparaître dans une perte.</p>
<p>Au fond de cette marmite, un départ se présente, ou règne un bloc en forme de mouton, qui donnera le nom de ce prochain départ qui descend plusieurs ressauts successifs, mais ne sera pas exploré ce jour, faute de temps.</p>
<p>En revenant au niveau de base, il s'agit de contourner cette marmite, afin de trouver un cheminement pour la suite de la galerie principale... Ce sera chose faite par la droite de l'obstacle, qui permet d'emprunter une vire glaiseuse surplombant la "piscine" et de continuer au-delà...</p>
<p>Après quoi, les choses se corsent un peu pour le dessinateur de piquet! En effet, un immense bloc, détaché du plafond il y a des temps immémoriaux et recouvert de glaise formant un vrai toboggan, barre presque toute la largeur de la galerie et à partir de là, 2 passages sont possibles: Contourner le bloc par la droite, le plus simple, mais pas le plus réaliste pour un relevé topo précis! La 2ème variante, consiste à escalader le bloc, afin de passer par la largeur réelle de la galerie et d'en relever toutes les caractéristiques... C'est la solution retenue par le Millepattes, qui va se faire quelques frayeurs en plaçant ses pastilles topos; car une glissade à cet endroit finirait soit dans la marmite en contrebas, soi en allant s'écraser contre la paroi latérale longeant le bloc!</p>
<p>Finalement, ce passage délicat à été bien maîtrisé et c'est tant mieux, car au-delà, nous débouchons tout bonnement sur une galerie transversale, partiellement effondrée; dont la partie qui se détache à gauche est l'amont et la partie qui s'échappe à droite, est l'aval, qui, lui, n'est aucunement effondré, mais au contraire d'une incomparable beauté de par la richesse des concrétions présentes!</p>
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<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/1.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/1.jpg" width="200" alt="" /></a>
<a href="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/concretions.jpg" class="thickbox"rel="album100508"><img src="https://blog.explo-fees.ch/public/Fees/2010-09-12/concretions.jpg" width="200" alt="" /></a>
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<p>Les heures avançant largement, la pause de midi étant avalée; un essai avec des nouilles chinoises est un thermos d'eau bouillante ayant été concluant et fort apprécié par la froidure qui règne en ces lieux, nous décidons de terminer le dessin du carrefour et de préparer les 1ères visées dans les deux galeries amont et aval qui se présentent, non sans avoir pris quelques images du départ aval, si richement décoré!</p>
<p>Le départ amont, bien caché, puisque invisible depuis le carrefour, à cause de l'effondrement de tout le plafond, bouchant ainsi la perspective de cette pourtant large galerie, nous oblige à franchir une sorte de périscope et de descendre un ressaut de 1,6 mètres afin d'apercevoir la suite!</p>
<p>A nouveau, une large galerie, mais cette fois très basse, environ 1 mètre, dont le fond est couvert de sédiments s'offre à notre regard et file loin à l'horizon... Pour le Millepattes, c'est une affaire qui roule! En effet, la typologie de cette galerie et la direction qu'elle prend fait qu'elle doit probablement être l'extrémité aval de la galerie du même type que nous avions reconnu la dernière fois, mais depuis l'amont! Entre le point extrême que Pierre avait reconnu depuis l'autre bout et les 10 mètres que le Millepattes est remonté depuis l'aval avant de se faire "gronder" par son coéquipier, que reste-t-il? 60-80 mètres? Cela, chers lecteurs, seule la prochaine sortie nous le dira, car nous-mêmes, n'en savons pas plus! Et, comme tout peut arriver dans ce réseau; par expérience, la réalité est souvent bien différente des pronostics, nous pourrions aussi nous retrouver dans deux galeries qui se croisent sans même se rejoindre! Les paris sont ouverts, quelle est la mise?</p>
<p>Une seule chose est déjà sûre: Dorénavant, chaque trajet jusqu'au "chantier" se verra alourdi des 100 mètres ou plus de galerie déjà topographiées et sera ainsi toujours plus conséquent! Les journées n'étant pas "élastiques" à l'infini, il faudra soit un nouvel accès, soit un nouveau bivouac plus en amont!</p>
<p>Enfin, la journée étant bien remplie, il est déjà 18 heures et comme le trajet de retour avec la remontée des puits représentent 4 heures de route, nous décidons de rempaqueter nos affaires et d'en rester là pour aujourd'hui...</p>
<p>Et, effectivement, il est 22 heures lorsque nous retrouvons la voiture après bien des efforts et des "charognées" en remontant les puits!</p>
<p>Aucun des deux mineurs de fond du jour n'ayant le courage de jouer les prolongations sur Vallorbe ce soir là; c'est pour chacun retour au bercail, douche, miam-miam-dodo, et cette fois, le service de parc attendra dimanche... On n’est pas des légionnaires quand même ;-)</p>