Je vous passe les habituels timings et mise en route pour filer direct au but :

  • Un petit départ en ramping dans un coude de Mélusine.

Rapidement on se redresse et arrivons à un carrefour de bonne taille. Claude et Denis filent explorer et topographier l’amont, tandis que Bertrand s’occupe de l’aval ou il faut placer une corde pour aller voir un P6 et faire une petite traversée.

En amont comme en aval, la galerie à été creusée en régime noyé puis s’est fait combler quasi totalement avant qu’un petit actif ne vienne dégager l’argile.

Bien que parcouru par un courant d’air, l’amont est décevant : le plafond s’abaisse progressivement et nous finissons la topo à plat ventre dans la boue. L’air provient d’une trémie infranchissable.

En aval le puits queute mais la main courante à son sommet conduit à deux galeries.

  1. Tout droit il faut creuser avec la petite truelle que nous avons amenée… tiens bizarre, aurais ont vu le coup venir ? Quelques mètres seront gagnés mais c’est très « gras ».
  2. La galerie de droite paiera un peu plus car elle nous amène à trois cheminées dont une particulièrement intéressante qui mesure 30m de haut et dans laquelle on voit partir une galerie… Un autre départ intéressant est aussi repéré, une petite désob dans l’argile laisse entrevoir une suite, mais là aussi, ça promet d’être bien « gras ».

Bref on topographie tout ça (186m) et passons à l’objectif N°2, un petit départ discret juste sous le pont d’arc.

Je serai bref : 31m pas larges et comme à Mélusine pas sympa à topographier… Ah il faut les chercher les mètres de première !

Allez, objectif N°3 un mini bouclage topo à Erymanthe pour lever le doute au cas où …

On se motive alors que l’envie serai plutôt de ressortir et d’aller se manger un truc en terrasse… vu l’heure ce serait encore possible !

J’oublie toutes ces pensées festives et me met à topographier en disant à Claude que la suite va tourner à droite pour le bouclage, et que si il voit un truc à gauche ça serai pas mal.

A la troisième visée Claude m’informe que ça tourne à gauche… Tu rigoles ?! Bein non et c’est pas mal du tout !

La galerie devient plus spacieuse. En effet et l’on peut se tenir debout. On aperçoit au ras du sol sur la droite une gouille d’eau qui doit faire la jonction que nous étions venu faire, le sol est finement concrétionné, ce serait dommage d’y laisser nos empreintes. Nous laissons ce passage vierge et filons sur la gauche en prenant garde de ne pas piétiner partout (un fil guide sera mis en place la prochaine sortie).

La galerie fait 5m x 2m, le plafond est régulier, découpé à la faveur d’une strate, par endroit de grosses dalles sont venues s’entasser. Au sol quelques dépôts de sable indiquent sans équivoque qu’en crue, de l’eau vient de cette nouvelle découverte. La galerie file plein nord : voilà qui est très intéressant. La progression se poursuit assez facilement malgré la boue qui tapisse maintenant le sol, on se croirait un peu à Glaisine, plusieurs passages bas doivent être régulièrement noyés.

Nous explorons cette nouvelle branche sur plus de 300m jusqu’à un départ de galerie au bas d’un ressaut de 4m.

Puis c’est le long retour vers la surface que nous retrouvons après 16h d’explo.

50m de cordes ont été remplacé dans les Follatons.