Participants: Denis Favre, Frédéric Aeberhard, Claude Rossi.

Par Claude:

Nous voilà reparti du côté de Glaisine pour voir la découverte de grandes salles par l’équipe de Bertrand dimanche dernier. En effets ils ont trouvés au-dessus du shunt de Glaisine 3 salles alignées et arrêt sur 1 point d’interrogations à chaque extrémité (voir rapport du 26 Juin).

Nous entrons sous terre à 9h00. Dans la galerie Pinpin, Denis qui a oublié de monter dans la galerie Merlin, nous offre le verre du pub en nous faisant balader dans ce méandre certes confortable au début, mais franchement désagréable avant même d’arriver au métro. Retour en arrière en ayant bien transpiré dans cette visite qui n’en vaut pas le coup d’œil.

Nous reprenons le chemin habituel par Merlin et arrivons au shunt Glaisine pour la pause pique-nique. Ensuite nous nous rendons à l’escalade entre les blocs, nous rajoutons une corde au premier ressaut et nous nous retrouvons dans la 1ère grande salle à 12h00. Nous prenons notre temps pour admirer ces 2 grandes salles presque atypique pour ce réseau de plus de 25 km. En effet, nous marchons aisément sur un sol d’argile totalement sec et des volumes impressionnant. Le sol de la 1ère salle est tellement plat qu’on pourrait y ouvrir le 1er camping des Fées.

Denis et Fred partent à l’extrémité de la 2ème grande salle pour continuer l’exploration et la topographie. Je pars du côté de la « petite salle » pour finir d’équiper la traversée. Arrivé au début de la main courante je suis perplexe sur la suite éventuelle en face. De plus j’ai perdu ma clef de 13 et je n’ose pas descendre au fond de la salle car un bloc instable pourrait partir avec la corde. Je rejoins l’équipe topo qui a déjà avancé de 70m dans une galerie très large mais bas de plafond à cause du comblement de glaise toujours chaude, légère et sèche. On sent bien le courant d’air frais qui nous refroidi et la suite n’est que du ramping. Malheureusement une grande dalle du plafond tombé au sol termine nos espoirs de suite. Le courant d’air est toujours là mais il faudrait des gros moyens pour dégager un passage. Au total 100m de topographie, on est loin de la moyenne aux Fées.

Retour à la petite salle où Denis arrive à faire tomber le bloc instable. Il va voir au fond où il trouve les traces de l’équipe de dimanche dernier. Il remonte à l’amarrage de la main courante. Il ne voit pas de passages évidents en face. Il déséquipe la main courante et nous repartons vers la sortie. A la vire de Glaisine, nous vidons l’ accu et sécurisons le passage avec une main courante.

Nous ressortons à 22h30.

Claude

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